mercredi 6 mars 2013

Debriefing du colloque du Vendredi 1er Mars à Paris

Vendredi dernier, l'agence Market Sens ainsi que deux de ses clients, l'Isola di Giovanni et respecte-toi, se sont rendus au colloque organisé par le centre de recherche de l'ISIT.

Ce fut ainsi fort intéressant et très mouvementé.

Le matin 

Chaque invité a exposé son point de vue et certaines recherches m'ont surprise. Peter Bross a expliqué une de ses toute nouvelle théorie sur le mensonge commercial, nous avons été surpris qu'il ne prenne pour exemple presque exclusivement que des entreprises américaines, lors d'un colloque en France et émettons quelques doutes sur ce qu'il a montré. On ne peut faire une théorie qu'en se basant avec ce qui se passe aux États-Unis ...
Le laboratoire Nirva a ensuite dévoilé ces premiers résultats sur l'impact du marketing sensoriel sur la consommation. Les recherches sont encore en cours, mais nous avons pu avoir un aperçu assez convaincant du rapport et du lien qui uni le marketing sensoriel et le consommateur. On ne peut encore tirer de conclusion de ces recherches naissantes mais il est surprenant de voir que parfois le consommateur ne réagit pas comme il était prévu. Cet article des Échos, rédigé par Alain Goudet, explique partiellement le phénomène.

L'après-midi

Des petits ateliers étaient organisés pour que chacun puisse découvrir et clarifier certains points. Ainsi l'équipe de l'agence et ses clients ont pu discuter avec de nombreux interlocuteurs. L'agence Market Sens a été le témoin d'un débat captivant qui opposait Pablo Isla, le directeur général du groupe espagnol ZARA et le jeune chercheur Boris Viande, qui s'intéresse aux marques qui se détournent des médias de masse pour promouvoir leur marque et utilisent le matraquage sur le lieu de vente. Je rappelle que le groupe ZARA n'utilise pas les médias de masse pour promouvoir ces produits et ne fait de publicité que sur ses points de ventes. Les deux acteurs étaient d'accord sur l'ensemble des théories que proposait Boris Viande mais Pablo Isla interdisait qu'on utilise le mot matraquage alors qu'il considère que d'autres marques font bien pire en utilisant le lieu de vente ainsi que les médias de masse. Ce débat acharné a mené à une conclusion plutôt crédible: L'anti-publicité de masse mènerait à un engouement et une curiosité du consommateur qui serait alors plus ouvert et à l'écoute pour une publicité de proximité sur le lieu de vente.

Le colloque s'est terminé vers 18h 


L'équipe et ses clients présents au colloque ont vraiment apprécié cet évènement, l'agence Market Sens espère qu'il y aura de nombreux autres rendez-vous comme celui-ci dans l'année !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire