Ce fut ainsi fort intéressant et très mouvementé.
Le matin
Le laboratoire Nirva a ensuite dévoilé ces premiers résultats sur l'impact du marketing sensoriel sur la consommation. Les recherches sont encore en cours, mais nous avons pu avoir un aperçu assez convaincant du rapport et du lien qui uni le marketing sensoriel et le consommateur. On ne peut encore tirer de conclusion de ces recherches naissantes mais il est surprenant de voir que parfois le consommateur ne réagit pas comme il était prévu. Cet article des Échos, rédigé par Alain Goudet, explique partiellement le phénomène.
L'après-midi
Des petits ateliers étaient organisés pour que chacun puisse découvrir et clarifier certains points. Ainsi l'équipe de l'agence et ses clients ont pu discuter avec de nombreux interlocuteurs. L'agence Market Sens a été le témoin d'un débat captivant qui opposait Pablo Isla, le directeur général du groupe espagnol ZARA et le jeune chercheur Boris Viande, qui s'intéresse aux marques qui se détournent des médias de masse pour promouvoir leur marque et utilisent le matraquage sur le lieu de vente. Je rappelle que le groupe ZARA n'utilise pas les médias de masse pour promouvoir ces produits et ne fait de publicité que sur ses points de ventes. Les deux acteurs étaient d'accord sur l'ensemble des théories que proposait Boris Viande mais Pablo Isla interdisait qu'on utilise le mot matraquage alors qu'il considère que d'autres marques font bien pire en utilisant le lieu de vente ainsi que les médias de masse. Ce débat acharné a mené à une conclusion plutôt crédible: L'anti-publicité de masse mènerait à un engouement et une curiosité du consommateur qui serait alors plus ouvert et à l'écoute pour une publicité de proximité sur le lieu de vente.
Le colloque s'est terminé vers 18h
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